SEO, jardinage et réalité du terrain
On me demande souvent :
« Si on refait le site proprement, ça devrait suffire pour être bien référencé, non ? »
Non.
Refondre un site, c’est un début. C’est même un très bon début.
Mais le SEO n’est pas un one-shot.
C’est du jardinage : on désherbe, on prépare la terre, on plante… et ensuite on entretient.
Ce que je vois encore trop souvent, en tant que freelance SEO à Sophia Antipolis,
ce sont des projets où l’on me demande de “remettre le site d’aplomb”, puis où tout s’arrête juste après.
Le site est plus clair, plus agréable, parfois même plus rapide… mais il ne décolle pas.
La raison est simple : il manque la suite.
Un site refondu mais trop mince
Un cas typique : le site d’un artiste, d’un artisan ou d’un indépendant.
Au départ, le site est propre techniquement, mais très minimaliste :
une home visuelle, quelques images, une page “Presse” peu nourrie, pas vraiment de portrait,
peu de texte sur le travail, aucun contenu vivant.
On refond tout :
– on réécrit la page d’accueil pour qu’elle raconte enfin quelque chose
– on crée une page À propos avec une vraie voix, une histoire, un parcours
– on restructure les pages Œuvres / Services / Collaborations
– on enrichit la section Presse
– on corrige les balises, les titres, les métas
– parfois, on gère même une version bilingue complète
Résultat après quelques semaines :
le site ressort enfin correctement sur le nom de la personne, la visibilité commence à bouger…
Et puis… ça plafonne.
Pourquoi ? Parce que, malgré tout ce travail, le site reste “mince” aux yeux de Google.
Il n’y a pas assez de contenu vivant pour qu’il puisse se positionner sur des recherches plus larges que le seul nom propre.
Google teste naturellement les pages sur les mots-clés placés aux bons endroits,
mais si le contenu reste maigre et jamais actualisé, l’algorithme finit par privilégier
les sites qui publient régulièrement et offrent plus de profondeur.
Un site qui ne bouge plus redevient un terrain vague
C’est là que l’image du jardin aide à comprendre.
Étape 1 : on désherbe.
Refonte, correction des erreurs, nettoyage des redirections, structure, navigation.
Étape 2 : on plante.
Pages À propos, pages mères, FAQ, contenus structurés, premières optimisations SEO, textes plus riches.
Beaucoup de projets s’arrêtent là : “On a refait le site, on verra bien.”
Sauf qu’un jardin laissé sans entretien reste en friche.
Les mauvaises herbes reviennent, les plantes s’épuisent, et au bout d’un moment,
on ne voit plus les fleurs.
En SEO, c’est pareil :
– sans nouveaux contenus
– sans actualités
– sans approfondir les pages légères
– sans répondre aux nouvelles questions des utilisateurs
le site finit par ne se positionner que sur quelques requêtes très limitées.
Toute la visibilité “intéressante” part chez les concurrents.

Cas d’école récent
J’ai accompagné un client dernièrement. Très vite, les premiers signaux sont apparus :
visibilité en hausse, extraits enrichis, tests sur des requêtes génériques.
Mais il manquait un élément essentiel : l’implication.
Pas de validation des textes, pas d’alimentation régulière, pas d’actualités, pas de blog.
Résultat : un site propre… mais figé.
Ce projet m’a rappelé une chose essentielle : un freelance SEO peut porter beaucoup, mais il ne peut pas porter seul la partie “vie du site”.
Sans matière, sans nouvelles histoires, sans contenus, le référencement naturel tourne en rond.
Ce qui fait la différence avec un site comme Côte d’Azur Insider
Sur mon blog Côte d’Azur Insider,
il n’y a jamais eu de miracle.
Le site n’a aucun superpouvoir.
Ce qui fait la différence, c’est :
– la régularité des publications
– la profondeur des articles
– la cohérence des thématiques
– les mises à jour
– l’adaptation permanente aux requêtes réelles
À force d’articles et d’ajustements, le site a fini par cocher presque tous les critères que Google apprécie : pertinence, fraîcheur, profondeur, maillage interne, signaux externes.
Mon cadre en tant que freelance SEO à Sophia Antipolis
Ce cas d’école m’a amenée à clarifier ma façon de travailler :
– Une refonte est une étape, pas une fin.
– Les textes doivent être lus et validés : c’est un travail à deux.
– Il faut prévoir une vraie phase “entretien du jardin” : actualités, blog, études de cas, FAQ enrichies.
– Pas de bénévolat déguisé : si le site a besoin de cinq heures par mois, il faut les prévoir.
– Le SEO n’est pas un bouton “ON” mais une stratégie qui s’inscrit dans le temps.
Je travaille avec des indépendants, PME, artisans, start-ups autour de Sophia Antipolis, de la Côte d’Azur et du Var.
Mon rôle est d’expliquer ce que Google voit, ce qu’il ne voit pas, et comment transformer un site statique en support vivant.
Si vous avez refait votre site “il y a peu de temps” et que rien ne se passe,
ce n’est peut-être pas qu’il est mauvais.
C’est souvent qu’il est juste… trop calme.
Le SEO n’est pas un bouton “ON”. C’est un jardin.
On désherbe, on plante, et ensuite on entretient.
Pas pour faire plaisir à Google, mais pour donner à vos visiteurs une raison de revenir
et à votre site une chance d’exister ailleurs que sur votre nom.
Contactez-moi pour un diagnostic personnalisé.
